Delicate, intense, cinematic, Jordane Tumarinson’s neoclassical instrumental music can be qualified by many adjectives. However, if we were to find its roots, we’d have to look more towards care, generosity and freedom.

Jordane Tumarinson inherited his artistic sensibility from his father, a photographer, and his great grandmother, a pianist and opera singer. However, it wasn’t until the age of 19, lost in the meanders of an economics degree that oppressed and bored him, that he finally sat down at the family piano and discovered his true talent. Immediately, he realized that music could not be learned from books or music theory lessons, but by listening and feeling. Quickly, he started to play by ear the tunes of his favorite bands, from Pink Floyd to Radiohead, and later on went on to cover classics by Chopin, Beethoven and Schubert.

Caught up by his obligations, and encouraged by the example of a physiotherapist brother, Jordane Tumarinson began studying osteopathy a few years later. Caring for others was the primary driving force behind this choice, which led him to abandon the piano for many years. However, while his sensitivity to others only grew stronger with time, the daily practice of his profession weighed heavily on his mental health. With the weight of too many expectations on himself, and pressure built up over the years, his anxiety disorder developed and worsened, culminating in a state of depression whose outcome seemed vague and distant.

Overwhelmed by despair, Jordane Tumarinson returns to the abandoned path of music out of vital instinct. Melodies escape from his head and vibrate under his fingers, guided by an intuitive and abundant inspiration. Far from the covers of his younger days, these are original compositions that wash over across the keys with an unstoppable flow, releasing on their way the emotions long held back. Through his playing and creativity, Jordane Tumarinson’s mind gradually heals, his anxieties settle on the piano and the frenetic rhythm of his thoughts finally slows down. More than the revival of an abandoned passion, it’s a profound and lasting change in his life.

Jordane Tumarinson has forgotten nothing about caring for others, and if his compositions heal him, perhaps they can find other ears in pain elsewhere. However, anxiety remains the constant companion of his life, so it is impossible to carry them live and play them on stage. As a consequence, in 2018, he decides to share his tracks on all streaming platforms. With no communication or entourage, his compositions, sometimes dreamlike, sometimes rhythmic, are met with a dazzling interest, carried by the power of digital, that allows them to find an international audience. Finally, in 2019, Morphée was born, a true digital success now exceeding 12 million streams, and L’Envol, the album that paved the way towards European labels and definitively sealed Jordane Tumarinson’s change of life, with over 80 million streams to its name.

Hypersensitive and prolific, Jordane Tumarinson has been composing ever since he took up the piano again. His need to process emotions through the notes, to surprise his listeners with unsuspected passions, to craft the good and the beautiful from the negative, are the driving forces behind his inexhaustible creativity. Sailing freely between neoclassical and romantic contemporary music, his influences are extremely varied and reflect his aversion to stifling predefined boxes. In life as in art, Jordane Tumarinson doesn’t obey pre-established logics; he’s an explorer, guided only by the compass of his sensibility. Proof of this is his project “Hoams”, created in 2023, which blends classical, rock and soul influences, and in which vocals freely blend with classical and electronic instruments.

Now supported by the well-known independent label Naïve Records and publisher Wise Music, Jordane Tumarinson is about to unveil his most personal project, Ocean, which retraces his story, track by track, as if along the water: that of a castaway and his quest for a stable and fertile archipelago.

Délicate, intense, cinématographique, la musique instrumentale néoclassique de Jordane Tumarinson peut être qualifiée de bien des adjectifs. Toutefois, s’il fallait en trouver les racines, c’est du côté du soin, de la générosité et de la liberté qu’il faudrait creuser.

La sensibilité artistique, Jordane Tumarinson en hérite d’un père photographe et d’une arrière grand-mère pianiste et chanteuse lyrique. Pourtant, ce n’est qu’à l’âge de 19 ans, perdu dans les méandres d’une licence d’économie qui l’oppresse et l’ennuie, qu’il s’assoit enfin au tabouret du piano familial, et s’y découvre un talent véritable. Immédiatement, pour lui, la musique ne s’apprend pas dans les livres ou les cours de solfège, mais s’écoute et se ressent. C’est à l’oreille qu’il reproduit alors les morceaux de ses groupes fétiches, des Pink Floyd à Radiohead, jusqu’à reprendre, plus tard, des classiques de Chopin, Beethoven ou Schubert.

Rattrapé par ses obligations, et encouragé par l’exemple d’un frère kinésithérapeute, Jordane Tumarinson s’engage quelques années plus tard dans des études d’ostéopathie. Le soin aux autres est le premier moteur de ce choix, qui lui vaut de délaisser le piano durant de nombreuses années. Cependant, si sa sensibilité à autrui ne fait que se renforcer au fil du temps, la pratique quotidienne de son métier, elle, pèse considérablement sur sa santé mentale. Trop d’attentes et d’exigences envers lui-même, une pression accumulée au fil des années, et ses troubles anxieux se développent, s’accentuent, jusqu’à un état dépressif dont l’issue semble floue et lointaine.

C’est dans un cri de désespoir et un élan d’instinct vital que Jordane Tumarinson retrouve alors la voie abandonnée de la musique. Les mélodies s’échappent de sa tête et vibrent sous ses doigts, guidés par une inspiration intuitive et abondante. Loin des reprises de ses jeunes années, ce sont des compositions originales au flux inarrêtable qui déferlent sur les touches et libèrent sur leur chemin les émotions retenues jusqu’alors. Par son jeu et sa créativité, son esprit peu à peu guérit, ses angoisses se déposent sur le piano et le rythme frénétique de ses pensées ralentit enfin. Plus que le retour à une passion, c’est un changement de vie profond et durable qui s’engage.

De l’attention aux autres, Jordane Tumarinson n’a rien oublié, et si ses compositions le soignent, lui, peut-être pourront-elles trouver ailleurs d’autres oreilles en peine. L’anxiété restant la compagne constante de sa vie, impossible cependant de les porter par le live et de les jouer sur scène. Il décide alors en 2018 de partager ses morceaux sur les plateformes d’écoute. Sans communication ni entourage, ses compositions épurées, tantôt oniriques, tantôt rythmées, rencontrent un intérêt fulgurant, portées par la force du digital, leur permettant de trouver leur public à l’international. Enfin, en 2019, naît Morphée, véritable succès digital dépassant aujourd’hui 12 millions d’écoutes, et L’Envol, l’album qui lui ouvre les portes des labels européens et scelle définitivement son changement de vie, avec plus de 80 millions d’écoutes à son actif.

Hypersensible et prolifique, depuis ses retrouvailles avec le piano, il ne se passe pas un jour sans que Jordane Tumarinson ne compose. Son besoin de déposer ses émotions au creux des notes, de surprendre ses auditeurs avec des passions insoupçonnées, de créer le bon et le beau à partir du négatif, sont autant de moteurs de sa créativité intarissable. Voguant librement entre néoclassique et musique contemporaine romantique, ses influences sont extrêmement variées et reflètent son aversion pour les cases prédéfinies et étouffantes. Dans la vie comme dans l’art, Jordane Tumarinson n’obéit pas aux logiques préétablies, il est un explorateur, guidé par la seule boussole de sa sensibilité. Pour preuve, la naissance de son projet Hoams, en 2023, qui mêle influences classiques, rock et soul, et dans lequel la voix s’allie librement aux instruments classiques et électroniques.

Aujourd’hui accompagné du célèbre label indépendant Naïve Records et de l’éditeur Wise Music, Jordane Tumarinson s’apprête à dévoiler son projet le plus personnel, Océan, qui retrace morceau par morceau, comme au fil de l’eau, son histoire : celle d’un naufragé de l’existence et de sa quête d’un archipel stable et fécond.